La justice peine à se prononcer sur l’assassinat de Jean Dominique

Des hommes armés ont assassiné le journaliste Jean Léopold Dominique, dans les locaux de radio Haïti Inter, une station dont il était le propriétaire, le 3 avril 2000.
Dans une lettre l’association SOS Journalistes dénonce la passivité des autorités judiciaires autour de ce dossier, ce mardi 3 avril fait exactement.
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« SOS Journalistes appelle les autorités politiques et judiciaires compétentes, particulièrement les juges de la Cour de Cassation, à assumer leur responsabilité pour mettre fin à ce déni de justice honteux, intolérable, et aux effets désastreux pour un rêve si cher au peuple haïtien, celui de voir enfin le pays se transformer en un véritable état de droit », lit-on dans la lettre de l’association dont Guyler C. Delva est le secrétaire général.
« SOS Journalistes s’insurge contre le fait que le dossier, qui se trouve depuis 9 ans à la Cour de Cassation, n’ait pas pu suivre son cours normal, notamment en raison d’un problème de fonctionnement au niveau de la Cour qui heureusement vient d’être adressé », a ajouté M. Delva.
La Cour de Cassation doit se pencher d’urgence sur le dossier Jean Dominique, c’est ce qu’a demandé le secrétaire général de SOS journalistes.
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