Interdiction de la marche pour Haïti : Réactions mitigées en République dominicaine

La République dominicaine a récemment pris la décision d’interdire la marche initiée par le pasteur Gregory Toussaint, intitulée “Souf pou Ayiti”, qui avait pour objectif d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise haïtienne.
Cette manifestation prévue pour le dimanche dernier a été qualifiée d’illégale par le ministre Vásquez Martínez, en raison de la participation d’étrangers sur le sol dominicain.
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Cette décision a suscité des réactions mitigées au sein de la population. Alors que certains soutiennent la position du gouvernement dominicain, soulignant la nécessité de respecter les lois nationales en matière de manifestations étrangères, d’autres estiment que l’interdiction de la marche est une atteinte à la liberté d’expression et une tentative de réduire au silence les voix qui se lèvent pour soutenir Haïti dans sa crise actuelle.
La crise haïtienne perdure depuis plusieurs années, marquée par des problèmes politiques, économiques et sociaux qui ont un impact direct sur la vie quotidienne des Haïtiens. Le pasteur Gregory Toussaint, une figure influente de la communauté evangelique haïtienne, avait organisé cette marche dans l’espoir de sensibiliser la communauté internationale à cette situation critique.
L’interdiction de la marche soulève également des questions quant à la relation entre la République dominicaine et Haïti, deux pays voisins qui partagent une histoire complexe. Certains observateurs voient cette décision comme une manifestation de tensions latentes entre les deux nations, tandis que d’autres la considèrent comme une mesure de sécurité visant à prévenir d’éventuels troubles.